Pour être consommable, une eau doit présenter certaines caractéristiques, d'ordre sanitaire mais également chimique. Ainsi, certaines substances sont tolérables en dessous des seuils réglementaires, mais indésirables au-delà. C'est le cas des fluorures à partir de 1,5 mg/l, des nitrates au-delà de 50 mg/l, et des pesticides à partir de 0,5 °g/l. Ces seuils figurent dans les synthèses annuelles que les sociétés de distribution communiquent aux mairies et aux usagers. Les résultats obtenus proviennent des analyses effectuées localement par les DDASS.
Les synthèses mentionnent également la dureté de l'eau dans chaque zone de prélèvements. Très élevée dans certaines régions, elle n'est pas pour autant réglementée. Elle n'a d'ailleurs rien de dangereux pour la santé, au contraire, puisqu'elle est riche en sels minéraux. Ses seuls effets néfastes se limitent, chez certaines personnes, aux irritations de la peau et du cuir chevelu. Mais il en est autrement des conduites d'eau, de la robinetterie, des sanitaires et des appareils de chauffage, qui finissent par pâtir de l'excès de calcaire. Les surfaces au contact de l'eau se couvrent de dépôts grisâtres. Ce tartre amoindrit les performances des surfaces d'échange.