LA PLAQUE DE PLÂTRE A DE L'ADN FRANÇAIS
New-York en 1890. C’est la « ruée vers l’Ouest » avec l’essor de nombreuses villes. Pour permettre une construction rapide, un ingénieur d’une compagnie pétrolière, Augustin Sackett, conçoit une armature en bois recouverte de plaques formées de bandes de papier collés avec du goudron. Mais cet assemblage ne résiste pas au feu! Il a alors l’idée de couler du plâtre de Paris (importé de France et réputé ininflammable), entre deux feuilles de carton. Pari gagné! Sa plaque de plâtre est brevetée en 1894. La «plasterboard» est alors fabriquée en série: le carton se déroule d’une bobine, trempe dans un bac de plâtre liquide puis fait sa prise sur une grande roue. Le succès est rapide faisant naître une nouvelle industrie. En 1917, British Plasterboard (BPB) achète le brevet suivi en 1946 par Placoplatre.
Il existe des plaques qui résistent au feu (elles sont roses) et qui seront utilisées en habillage de foyer, des plaques hydrofuges pour les salles de bains (elles sont vertes), des plaques plus acoustiques (elles sont bleues) pour la chambre du petit dernier. Cette offre s’est désormais enrichie de plaques ultra-résistantes (comme du béton), de nouvelles plaques ultra-isolées et d’autres ultrafaciles à monter. On vous les livre pliées en deux et vous les déployez directement sur l’ossature. Enfin, tout comme il existe des céramiques qui captent la pollution voilà les plaques de plâtres qui avalent les composés organiques volatils (COV). Là encore, les chambres d’enfants sont visées.